Véro Cazot

Ne se jugeant pas douée pour l’expression orale, Véro Cazot a décidé d’apprendre très tôt à se servir d’un stylo, puis d’un clavier, pour écrire toutes sortes de choses : lettres d’amour, lettres de rupture, lettres de motivation, bandes annonces pour la télévision (chez TPS puis Canal+), sketchs pour un one woman show (Je crois qu’il faut (encore) qu’on parle !, d’Aurélia Decker) et scénarios de films et de séries… Des expériences toujours formatrices, parfois décevantes quand les projets n’aboutissaient pas, mais qui ont eu l’avantage de permettre à Véro de trouver sa voie : la bande dessinée.

D’un tempérament résolument indépendant et autodidacte (elle a quitté l’école après la troisième avant de passer son bac en candidate libre à 26 ans), Véro Cazot emprunte les chemins scénaristiques parlant à son coeur, ce qui permet souvent à ses albums de parler à une multitude d’autres coeurs.  

Autrice, entre autres, de la BD multi-primée Betty Boob  (Prix BD Fnac 2018), dessinée par la québécoise Julie Rocheleau, qui conte l’épopée burlesque et lumineuse d’une jeune femme à la reconquête de sa féminité après un cancer du sein.  

À partir de 2020, elle publie chez Dupuis la série Olive, avec Lucy Mazel, les aventures d’une adolescente introvertie et hypersensible, dont le monde intérieur, censé être imaginaire, va être perturbé par l’irruption d’un spationaute, bien réel.  

En 2021, elle adapte le best-seller de Victoria Mas, Le bal des folles, avec la dessinatrice italienne Arianna Melone. 

Elle revient cette année avec le one-shot Le champ des possibles, une fable poétique et contemporaine sur une double-vie sentimentale entre monde réel et réalité virtuelle, dessinée par Anaïs Bernabé (aux éditions Dupuis).  

Elle écrit aussi des histoires courtes en bande dessinée pour le journal Spirou et des nouvelles pour enfants à écouter dans le podcast « Les p’tites histoires ».